Planification du budget pour la création d'une micro-entreprise
Entreprendre

Dans quels cas créer une micro-entreprise ?

Par Stéfanie , le 21 mars 2020 , mis à jour le 16 février 2021

L’entreprise pour son accréditation a besoin d’un statut juridique et d’un régime fiscal. Il existe cependant plusieurs régimes en fonction de la taille et de la forme de la firme. Découvrez ici les différents cas de création d’une micro-entreprise.

Qu’est-ce qu’une micro-entreprise ?

Créée en 2008, la micro-entreprise est un régime propre aux travailleurs indépendants. Elle est née en remplacement du régime de l’auto-entrepreneur. Les micro-entrepreneurs sont donc d’anciens auto-entrepreneurs. Ceux-ci sont généralement des personnes physiques possédant une entreprise. La particularité de cette structure est qu’elle est individuelle et personnelle.

Les micro-entrepreneurs sont en effet des libéraux travaillant pour leur propre compte. Ils ne sont pas soumis aux impôts, taxes ou encore cotisations sociales. Ces derniers sont remplacés par un versement unique dont le montant est un pourcentage du chiffre d’affaires annuel.

Qui peut créer une micro-entreprise ?

Le régime de la micro-entreprise a été conçu pour faciliter la tâche aux créateurs d’entreprise. Les micro-entrepreneurs travaillant pour eux-mêmes disposent en réalité d’une très petite entreprise en taille. Ils peuvent toutefois être recrutés à titre temporaire comme salariés pour les grandes entreprises. De façon générale, peuvent créer une micro-entreprise :

  • Des personnes voulant monter une entreprise personnelle ;
  • Des personnes exerçant une activité libérale ;
  • Des personnes exerçant une activité artisanale ;
  • Des personnes exerçant une activité commerciale.

Le fondateur d’une micro-entreprise est également salarié et unique associé de ladite entreprise.

Comment créer une micro-entreprise ?

Pour monter une entreprise, il faut opter pour le statut juridique, mais également pour l’activité et le régime fiscal. Le régime de la micro-entreprise est très avantageux en matière de charges fiscales. Il nécessite cependant une déclaration d’activité, un choix de domiciliation, une assurance professionnelle et surtout une immatriculation.

Le micro-entrepreneur doit s’enregistrer au répertoire des métiers (RM) si son activité est artisanale. Le registre du commerce et des sociétés (RCS) est le lieu d’immatriculation des activités commerciales. Pour les micro-entreprises en activité libérale, il faudra s’enregistrer en ligne sur le site de l’Urssaf.